Karl Koch (hacker)
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Karl Koch |
Pseudonymes |
Hagbard, Hagbard Celine |
Nationalité | |
Activités |
Parti politique |
Parti social-démocrate d'Allemagne (à partir de ) |
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Membre de | |
Mouvements | |
Influencé par |
Robert Anton Wilson, Robert Shea (en), The Illuminatus! Trilogy |
KGB-Hack (d) |
Karl Koch (né le à Hanovre, probablement décédé le ) est un hacker allemand actif dans les années , qui se fait appeler « Hagbard Celine »[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Karl Koch est né à Hanovre, en Allemagne de l'Ouest. Il a été fortement influencé par The Illuminatus! Trilogy, un roman de Robert Anton Wilson et Robert Shea. Il tire son pseudonyme, hagbard, d'un personnage de ce livre, et baptise son ordinateur « Fuckup » comme celui de ce personnage. Dépendant à la cocaïne, il souffre de démence paranoïde et se convainc qu'il lutte contre les Illuminati.
Il collabore avec les hackers (Dirk-Otto Brezinski), Pengo (Hans Heinrich Hübner), et Urmel (Markus Hess)[2], et se retrouve impliqué dans une affaire de revente d'informations confidentielles au KGB[3]. Avec Pengo, il finit par se confier aux autorités ouest-allemandes, puis emprisonné, il sera peu de temps après libéré pour des raisons de santé[4].
Son corps est retrouvé, brûlé à l'essence, dans une forêt près de Celle. Les autorités ont conclu officiellement à un suicide[5].
Un film a été réalisé sur sa vie, « 23 », qui a été vivement critiqué par ses proches et les témoins de sa vie. Un correctif de ce film a été publié sous forme de documentation rédigée par ses amis[6].
Méthode de hacking
[modifier | modifier le code]Karl Koch avait développé un programme s'insinuant entre un utilisateur et le réseau auquel cet utilisateur tentait de se connecter. Ce programme se faisait passer pour le serveur d'authentification, demandant le mot de passe, et renvoyant une erreur lorsqu'il le recevait une première fois en interceptant la communication, mais laissant passer à la deuxième tentative, faisant croire à l'utilisateur qu'il a commis une faute de frappe en entrant son mot de passe la première fois. Les données qu'il captait ainsi lui permettaient d'extraire les mots de passe et de pénétrer les systèmes visés. Il revendit ainsi au KGB quelques fichiers confidentiels de l'armée américaine basée en Allemagne de l'Ouest.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Hans-Christian Schmid, Michael Gutmann : 23 – Die Geschichte des Hackers Karl Roch, (ISBN 3-423-08477-4)
- Clifford Stoll: Kuckucksei. Die Jagd auf die deutschen Hacker, die das Pentagon knackten; (engl. The Cuckoo's Egg) ; 1989, (ISBN 3-596-13984-8) (Beschreibt den KGB-Hack aus der Sicht der Gegenseite; auch als Dokumentation im Jahre 1990 verfilmt: Der KGB, der Computer und ich (engl. The KGB, the Computer, and Me).)
- Katie Hafner, John Markoff : Cyberpunk – Outlaws and Hackers on the Computer Frontier, (ISBN 0684818620)
- Thomas Ammann, Matthias Lehnhardt, Gerd Meißner und Stephan Stahl : Hacker für Moskau. Rowohlt Verlag 1989, 1. Auflage, (ISBN 3805204906)
- Clifford Stoll, Die Jagd auf die deutschen hacker, die den Pentagon Knackten. Fischer-Verlag, 2015.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Antonia Kleikamp, « The Case Of The Cold War Hacker Found Dead In A German Forest », sur worldcrunch.com, (consulté le )
- (de) Detlef Borchers, « Der KGB-Hack: Wie Ende der 80er-Jahre fünf deutsche Hacker in die Mühlen der Geheimdienste gerieten », c't, vol. 2018, no 27, , p. 60 (ISSN 0724-8679, lire en ligne, consulté le )
- Phrack: Issue XXV/Part 2
- (en) Jochen Kressin, « Hall of fame : Karl Koch », sur search-guard.com, (consulté le )
- Phrack: Issue XXVII/Part 3.
- « Karl Koch aka. Hagbard Celine », sur seti23.org (consulté le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hagbard (Karl Koch) » (voir la liste des auteurs).